Ex LIBOURNAIS Mathieu s'impose au niveau européen , voir mondial malgrés plusieurs galére il est reconnu comme il devrait l'étre depuis longtemp , l'exemple pour la jeunesse , rien n'est perdu d'avance !!!
ALLEZ MATHIEU
Bleu et Marseillais : l'itinéraire de Mathieu Valbuena en Gironde
De Blanquefort à Libourne, de Langon à Mérignac, beaucoup attendaient hier la sélection du « petit » par Raymond domenech en équipe de France de Football
Depuis un but venu d'ailleurs à Anfield Road, et encore plus depuis quinze jours et le titre marseillais, son histoire a fait le tour de tous les supports médiatiques. Personne n'ignore aujourd'hui que Mathieu Valbuena a grandi à Blanquefort, où vit encore sa famille, qu'il a rebondi dans l'anonymat du CFA 2 à Langon-Castets après ne pas avoir été retenu à la sortie de ses années de formation aux Girondins, qu'une saison pleine en National à Libourne en 2005-2006 lui a ouvert le chemin de la Canebière après (déjà) avoir été obligé de se battre pour sortir du banc. Et si cela avait échappé à quelqu'un, il risque d'y avoir une multitude de piqûres de rappel dans le mois et demi à venir : l'enfant du football girondin, au sens vaste du terme, va jouer la Coupe du Monde. C'est officiel depuis hier et ils étaient nombreux dans le département à guetter la nouvelle. « Nous rentrions de Marseille, où nous étions hier (dimanche) à la parade sur le Vieux-Port. Nous avons entendu la confirmation de sa sélection à la radio et je l'ai tout de suite appelé. Il n'était pas au courant, était fou de joie. Le fait que ça soit moi qui lui annonce a rendu la chose encore plus belle. »
« Bien sûr, on ira ! »
Brigitte, la maman, avait encore des trémolos dans la voix. Au volant, le papa, Carlos, dirigeant des U18 des Girondins et employé municipal, « n'a pas flanché » mais était évidemment chamboulé. « Mathieu nous a demandé : vous viendrez en Afrique du Sud ? Bien sûr ! Je ne sais pas encore comment on va s'organiser mais on ne peut pas manquer cela », poursuit l'infirmière de l'hôpital Bagatelle à Talence, qui « remercie ses collègues de l'avoir soutenu. » « Ce que l'on vit grâce à Mathieu depuis deux ans est exceptionnel. Quand il nous a annoncé qu'il signait à Marseille, on s'était dit qu'il mettait la barre haute. Mais il a relevé le défi. Honnêtement, je crois qu'il mérite ce qui lui arrive : c'est un bosseur, il a connu énormément de moments difficiles mais il n'a jamais lâché. Ce qu'il a fait, je n'aurais pas été capable de le faire. »
Brigitte Valbuena
Pour ceux qui l'ont côtoyé en Gironde, l'avis est unanime : « sur ce qu'il a montré depuis deux ans, c'est normal qu'il soit retenu. Il revient de loin mais cette sélection n'arrive pas de nulle part » pointe Alain Dhieras, son éducateur en poussins et benjamins à l'ES Blanquefort, aujourd'hui responsable de l'école de football. « Avant de penser à moi ou au club, je pense à lui : il doit être très heureux », enchaîne Liliane Delluc, la présidentede l'ESB, qui avait déjà prévu des retransmissions de matches au club-house et va pouvoir rajouter quelques chaises. « Un joueur passé par Blanquefort à la Coupe du Monde, c'est une première ! Forcément, cela fait bizarre quand on se remémore lui, gamin, qui ne pensait qu'au ballon. Mais au point d'être en équipe de France… Il a été la chercher tout seul. » « Les enfants de l'école de football savent tous qu'il est passé par ici, ça crée évidemment des turbulences » sourit Alain Dhieras.
un parcours tout aussi atypique qui a contribué à lui forger le mental d'acier qu'on lui connaît. Mathieu ne lâche rien ! C'est un gagneur. Pour tout dire je crois qu'il va encore en surprendre plus d'un car il possède une belle marge de progression. »
« C'est fabuleux ce qui lui arrive ! s'exclame Pierrick Landais, capitaine devenu entraîneur du LCFC. Je suis content pour lui et ses parents qui sont des gens simples et très sympas. Avant d'en arriver là Mathieu en a bavé. Beaucoup même ! On ne peut pas dire qu'il a bénéficié de cadeaux. Il s'est tout gratté à la force du poignet en retournant des situations très compliquées. Sa carrière va prendre une autre dimension. Mais il a le talent pour assumer. »
« Il avait une idée en tête »
Il était pourtant difficile d'imaginer il y a cinq ou six ans le voir disputer la Coupe du Monde. « Mais je sais une chose : l'idée de jouer au plus haut niveau ne l'a jamais quitté, même quand il était arrivé chez nous », pointe Jean-Pierre Léglise, coach de Valbuena au LCFC et qui officie aujourd'hui à Arlac (promu en DH). « Il a toujours été soutenu par ses parents qui ont eu un rôle important et, alors qu'il avait des qualités supérieures, a toujours donné le maximum pour Langon-Castets. J'espère qu'il va pouvoir se montrer car il a des qualités qui manquent à l'équipe de France. » « Quand il est parti à Marseille, je me doutais que ça serait dur au début mais j'ai toujours pensé qu'il allait réussir, pointe Ahmed Berkouch, capitaine de Libourne et ancien coéquipier. Ce n'est pas par hasard si Ribéry sort du National, si les clubs de L1 viennent recruter à ce niveau. Par contre, jamais je ne l'aurais imaginé alors en Coupe du Monde. »
Stéphane Aymon
La plupart ont recroisé le néo-international une ou deux fois, échangé quelques mots au téléphone. En prenant garde à ne pas être envahissant. « Quand il revient à Blanquefort, c'est pour souffler, on ne va pas lui demander de venir là où tout le monde lui sauterait dessus » glisse Alain Dhieras.
Alors, à l'image d'Ahmed Berkouch, ils se contentent de suivre sa progression avec un œil particulier. « Parce que cela reste un pote avec qui j'ai joué. » « Si ça me gêne qu'il soit devenu une coqueluche médiatique ? En fait, je ne fais pas attention à ça, glisse Brigitte, la maman. Je le vois partout de la même façon : c'est mon petit. » Gare, la France entière pourrait bientôt revendiquer le terme.
nicolas le gardien
FC Langon Castets
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De Blanquefort à Libourne, de Langon à Mérignac, beaucoup attendaient hier la sélection du « petit » par Raymond domenech en équipe de France de Football
Depuis un but venu d'ailleurs à Anfield Road, et encore plus depuis quinze jours et le titre marseillais, son histoire a fait le tour de tous les supports médiatiques. Personne n'ignore aujourd'hui que Mathieu Valbuena a grandi à Blanquefort, où vit encore sa famille, qu'il a rebondi dans l'anonymat du CFA 2 à Langon-Castets après ne pas avoir été retenu à la sortie de ses années de formation aux Girondins, qu'une saison pleine en National à Libourne en 2005-2006 lui a ouvert le chemin de la Canebière après (déjà) avoir été obligé de se battre pour sortir du banc. Et si cela avait échappé à quelqu'un, il risque d'y avoir une multitude de piqûres de rappel dans le mois et demi à venir : l'enfant du football girondin, au sens vaste du terme, va jouer la Coupe du Monde. C'est officiel depuis hier et ils étaient nombreux dans le département à guetter la nouvelle. « Nous rentrions de Marseille, où nous étions hier (dimanche) à la parade sur le Vieux-Port. Nous avons entendu la confirmation de sa sélection à la radio et je l'ai tout de suite appelé. Il n'était pas au courant, était fou de joie. Le fait que ça soit moi qui lui annonce a rendu la chose encore plus belle. »
« Bien sûr, on ira ! »
Brigitte, la maman, avait encore des trémolos dans la voix. Au volant, le papa, Carlos, dirigeant des U18 des Girondins et employé municipal, « n'a pas flanché » mais était évidemment chamboulé. « Mathieu nous a demandé : vous viendrez en Afrique du Sud ? Bien sûr ! Je ne sais pas encore comment on va s'organiser mais on ne peut pas manquer cela », poursuit l'infirmière de l'hôpital Bagatelle à Talence, qui « remercie ses collègues de l'avoir soutenu. » « Ce que l'on vit grâce à Mathieu depuis deux ans est exceptionnel. Quand il nous a annoncé qu'il signait à Marseille, on s'était dit qu'il mettait la barre haute. Mais il a relevé le défi. Honnêtement, je crois qu'il mérite ce qui lui arrive : c'est un bosseur, il a connu énormément de moments difficiles mais il n'a jamais lâché. Ce qu'il a fait, je n'aurais pas été capable de le faire. »
Brigitte Valbuena
Pour ceux qui l'ont côtoyé en Gironde, l'avis est unanime : « sur ce qu'il a montré depuis deux ans, c'est normal qu'il soit retenu. Il revient de loin mais cette sélection n'arrive pas de nulle part » pointe Alain Dhieras, son éducateur en poussins et benjamins à l'ES Blanquefort, aujourd'hui responsable de l'école de football. « Avant de penser à moi ou au club, je pense à lui : il doit être très heureux », enchaîne Liliane Delluc, la présidentede l'ESB, qui avait déjà prévu des retransmissions de matches au club-house et va pouvoir rajouter quelques chaises. « Un joueur passé par Blanquefort à la Coupe du Monde, c'est une première ! Forcément, cela fait bizarre quand on se remémore lui, gamin, qui ne pensait qu'au ballon. Mais au point d'être en équipe de France… Il a été la chercher tout seul. » « Les enfants de l'école de football savent tous qu'il est passé par ici, ça crée évidemment des turbulences » sourit Alain Dhieras.
un parcours tout aussi atypique qui a contribué à lui forger le mental d'acier qu'on lui connaît. Mathieu ne lâche rien ! C'est un gagneur. Pour tout dire je crois qu'il va encore en surprendre plus d'un car il possède une belle marge de progression. »
« C'est fabuleux ce qui lui arrive ! s'exclame Pierrick Landais, capitaine devenu entraîneur du LCFC. Je suis content pour lui et ses parents qui sont des gens simples et très sympas. Avant d'en arriver là Mathieu en a bavé. Beaucoup même ! On ne peut pas dire qu'il a bénéficié de cadeaux. Il s'est tout gratté à la force du poignet en retournant des situations très compliquées. Sa carrière va prendre une autre dimension. Mais il a le talent pour assumer. »
« Il avait une idée en tête »
Il était pourtant difficile d'imaginer il y a cinq ou six ans le voir disputer la Coupe du Monde. « Mais je sais une chose : l'idée de jouer au plus haut niveau ne l'a jamais quitté, même quand il était arrivé chez nous », pointe Jean-Pierre Léglise, coach de Valbuena au LCFC et qui officie aujourd'hui à Arlac (promu en DH). « Il a toujours été soutenu par ses parents qui ont eu un rôle important et, alors qu'il avait des qualités supérieures, a toujours donné le maximum pour Langon-Castets. J'espère qu'il va pouvoir se montrer car il a des qualités qui manquent à l'équipe de France. » « Quand il est parti à Marseille, je me doutais que ça serait dur au début mais j'ai toujours pensé qu'il allait réussir, pointe Ahmed Berkouch, capitaine de Libourne et ancien coéquipier. Ce n'est pas par hasard si Ribéry sort du National, si les clubs de L1 viennent recruter à ce niveau. Par contre, jamais je ne l'aurais imaginé alors en Coupe du Monde. »
Stéphane Aymon
La plupart ont recroisé le néo-international une ou deux fois, échangé quelques mots au téléphone. En prenant garde à ne pas être envahissant. « Quand il revient à Blanquefort, c'est pour souffler, on ne va pas lui demander de venir là où tout le monde lui sauterait dessus » glisse Alain Dhieras.
Alors, à l'image d'Ahmed Berkouch, ils se contentent de suivre sa progression avec un œil particulier. « Parce que cela reste un pote avec qui j'ai joué. » « Si ça me gêne qu'il soit devenu une coqueluche médiatique ? En fait, je ne fais pas attention à ça, glisse Brigitte, la maman. Je le vois partout de la même façon : c'est mon petit. » Gare, la France entière pourrait bientôt revendiquer le terme.
nicolas le gardien
FC Langon Castets
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L'accélération de la fonte de la banquise , rassemblent nos pingouins pour conquérir la victoire finale !
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